On regroupe, sous les « troubles DYS », les troubles cognitifs spécifiques, (se dit des processus mentaux qui se rapportent à la connaissance), et les troubles des apprentissages qu’ils induisent .

 On regroupe ces troubles en 6 catégories :


* Les troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit, communément appelés dyslexie et dysorthographie.


• Les troubles spécifiques du développement du langage oral, communément appelés dysphasie.


• Les troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales, communément appelé dyspraxie.


• Les troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives, communément appelés troubles d’attention avec ou sans hyperactivité.


• Les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques.


• Les troubles spécifiques des activités numériques, communément appelés dyscalculie

(cf site prodys )

Quel que soit le trouble, la difficulté ou le handicap de l’enfant celui-ci se trouve dans l’impossibilité d’expliquer ce qui lui arrive. On lui oppose souvent un manque d’attention, de concentration alors qu’il déploie une énergie considérable pour faire ce qu’on lui demande. La difficulté première  réside souvent dans le fait qu’il comprend ce qu’il faut faire mais que les mécanismes à mettre en place pour y parvenir ne fonctionnent pas. Le coût de l’investissement pour la réalisation d’un écrit est démesuré, l’enfant s’épuise et ne peut plus se concentrer sur ce qu’il doit apprendre.

Ce ne sont pas les compétences qui sont touchés mais les outils pour parvenir, scolairement, à les développer et les exploiter. Car l’enfant « DYS » fournit bien plus d’efforts que ses pairs, et ce, pour un résultat toujours jugé insuffisant.

Dans un premier temps il est important d’accueillir les parents et l’enfant pour ensemble décrypter et comprendre ses difficultés.

Un deuxième temps est consacré à l’explication du trouble ou du handicap. Ce que vit et perçoit l’enfant, comment à chaque instant il doit composer et compenser pour pouvoir suivre et répondre à toutes les sollicitations.

Pour accompagner au mieux leur enfant, il est essentiel pour les parents de cerner ce qui entrave l’apprentissage et quels sont les mécanismes en cause.

Il ne faut jamais oublier que lorsque l’on rencontre des difficultés, il est plus facile de penser que l’on est « bête » ou pas suffisamment attentif que d’imaginer que l’on rencontre une réelle et indicible incompréhension. C’est d’autant plus marqué chez les enfants dès lors qu’à l’oral ils sont vifs, éveillés et de surcroît curieux.

La thérapie va offrir, tant à l’enfant qu’à ses parents, un espace où toutes les peurs, les angoisses et les questionnements vont trouver un écho et une réponse personnalisée et permettre ainsi aux parents de porter un autre regard sur leur enfant pour le soutenir au fil de son évolution en trouvant ensemble les moyens les plus adaptés à son handicap.

L’enfant de son coté va pouvoir enfin parler de sa douleur et de sa peur de ne pas y arriver ou d’être jugé.